L'OURS, LA DEMANDE EN MARIAGE

ET AINSI DE SUITE...

D'Anton TCHEKHOV

Deux comédies en un acte, une nouvelle ...

 

 TCHEKHOV, à travers ses oeuvres, porte un regard qui relève d'un équilibre entre ce qui est, d'une part douloureux et, d'autre part, dérisoire, voire drôle.

Ce regard double révélant à la fois la grandeur des drames et leur côté ridicule, donne à l'oeuvre de Tchekhov sa saveur et sa richesse.

 

 

"L'OURS"

Pièce écrite en 1888

 

L'action se déroule à la campagne, dans un salon de la propriété d'une jeune veuve, madame Popova. Depuis la mort de son mari, sept mois plus tôt, elle refuse de sortir et se considère aussi morte que feu son bien-aimé mari.

Or, surgit un dénommé Smirnov, ancien officier d'artillerie, prorpriétaire foncier lui aussi, qui s'introduit chez elle malgré son refus de recevoir qui que ce soit. C'est que l'époux de madame Popova devait douze cents roubles à Smirnov qui en a besoin tout de suite pour payer les intérêts.

Entre la délicate veuve et le très énergique Smirnov, c'est apparemment l'incompréhension totale jusqu'à ce que ces deux personnages, dépassés par ce qui leur arrive et qu'on peut tout simplement nommer "un coup de foudre", se rencontrent. En effet, la virilité débordante de l'ancien officier réveille chez la veuve des désirs qu'elle croyait enfouis à jamais.

Une pièce tout en délicatesse et pleine d'humour.

 

 

 

"LA DEMANDE EN MARIAGE"

Pièce écrite en 1888

 

Lomov, un jeune propriétaire visiblement en bonne santé mais hypocondriaque à l'excès, se présente chez son voisin, Tchouboukhov, pour demander en mariage Natalia Stepanovna, sa très énergique fille.

Entre Natalia Stepanovna et Lomov le courant semble passer mais la demande en mariage, au grand désespoir du père de la jeune fille, dégénère en chicanes. Natalia s'emporte et Lomov est pris de malaises successifs.

Entre les colètes de l'une, bientôt soutenue de façon inconditionnelle par son père, et les évanouissements de l'autre, la promesse de mariage finit tout de même par se glisser.

Une comédie très enlevée et pleine de rebondissements.

 

 

 "LA CUISINIERE PREND EPOUX"


Cette nouvelle est représentative d'une quête impossible du bonheur conjugué au féminin, observé avec tendresse, mais sans complaisance aucune